TAXE DE SEJOUR LOCATION SAISONNIÈRE

COMMENT FONCTIONNE LA TAXE DE SÉJOUR POUR LES LOCATIONS DE VACANCES ?

En tant que propriétaire d’une location saisonnière, considérée juridiquement et fiscalement comme un « meublé de tourisme », vous devez collecter la taxe de séjour qui est due au titre de l’hébergement touristique de vos vacanciers locataires.

Il n’est pas toujours facile de s’y retrouver et de nombreux propriétaires se retrouvent malgré eux dans l’illégalité…

Afin de vous aider à bien comprendre le mécanisme et vos obligations concernant cette taxe de séjour, nous avons réalisé ce résumé de la quatrième version du « Guide officiel de la Direction Générale des Collectivités Locales » (mis à jour en mai 2018) sur la taxe de séjour. Ce guide est édité conjointement par le Ministère de l’Intérieur et le Ministère de l’Economie et des Finances. Il tient compte des nouvelles dispositions introduites par la loi de finances rectificative de 2017.

Cet article a pour seul effet d’attirer votre attention sur les changements que nous allons subir et ne saurait engager notre responsabilité. Il est fortement recommandé de contacter votre Mairie pour vous assurer d’être en conformité vis à vis des délibérations locales.

Pour compléter cet article consacré à la Taxe de séjour due au titre des « Meublés de Tourisme », nous allons dans les prochains jours publier un second article qui présentera l’ensemble des obligations qui incombent aux propriétaires :
TAXE DE SEJOUR

Lire : « Découvrez les obligations des propriétaires de locations de vacances »

Sommaire

A quoi sert la taxe de séjour ?

Les sommes collectées par les communes, ou communautés de communes, servent à financer les actions favorisant le développement touristique (Office de Tourisme, équipements divers en lien avec le tourisme, voies vertes, transports, pistes cyclables, etc.).

La taxe de séjour est acquittée par les touristes qui résident à titre onéreux sur la commune du bien proposé à la location saisonnière. Elle permet de contribuer à l’investissement sur le territoire sans peser sur les contribuables et la fiscalité locale.

Sur le papier, elle est économiquement neutre pour le propriétaire hébergeur qui ajoute le montant de cette taxe à la facture payée par le vacancier pour la reverser périodiquement à sa collectivité.

En tant qu’hébergeur, vous devez percevoir cette taxe auprès de vos vacanciers locataires puis la reverser à votre commune (ou communauté de communes).

La taxe de séjour en chiffres

• En 2017, 2.071 délibérations relatives à la taxe de séjour ont été recensées par les services de la direction générale des finances publiques (DGFiP), répartie entre les communes (52,3%) et les communautés de communes (47,7%)

• La taxe de séjour est perçue sur 78 % du territoire ;

• En 2016, le produit total de la taxe de séjour s’est élevé à 364 M€, réparti entre les communes (236 M€), les EPCI (109 M€) et les départements (19 M€).

La taxe de séjour au profit de la commune :

En 2016, 3.134 communes ont inscrit un produit de taxe de séjour dans leur budget. Plus de 49% du produit national de la taxe de séjour était perçu par 50 collectivités.

La taxe de séjour au profit des départements :

En 2016, 44 départements ont inscrit un produit de taxe de séjour additionnelle dans leur budget. En hausse de +123% par rapport à 2012.

Taxe de séjour au réel ou au forfait ?

Les collectivités ont le choix entre deux options de recouvrement de cette taxe. La grande majorité des communes a opté pour le régime réel de la taxe de séjour :

Ce choix de régime de recouvrement de cette taxe peut aussi varier en fonction de la nature de l’hébergement touristique (d’où les 9% « mixte ») :

Liste des catégories d’hébergements :

• Nature 1 : Les palaces
• Nature 2 : Les hôtels
• Nature 3 : Les résidences de tourisme
• Nature 4 : Les meublés de tourisme
• Nature 5 : Les villages de vacances
• Nature 6 : Les chambres d’hôtes
• Nature 7 : Aires de camping-cars
• Nature 8 : Terrains de campings
• Nature 9 : Ports de plaisance

Taxe de séjour, sur quelle période ?

Même si la grande majorité des communes appliquent cette taxe toute l’année, il est à noter que la période de perception peut être uniquement étalée sur quelques mois de l’année (Par exemple, sur une période estivale.)

Tarifs moyens de la taxe de séjour

A titre d’information, voici les tarifs moyens (à la nuitée/adulte) de la taxe de séjour adoptés en 2017 par les communes :

* Le tarif moyen adopté est calculé à partir des tarifs effectivement adoptés par les collectivités (Source : Le Guide pratique de la taxe de séjour de la Direction Générale des Collectivités Locales – Mai 2018)

Voyez ici le montant du tarif moyen adopté pour les logements « non classés » ou en attente de classement… En 2019, le tarif moyen de cette catégorie va « exploser »…
MAJ de l’article 06/21 :
👉  Sur le site officiel impots.gouv.fr il est maintenant possible de connaître les tarifs de la taxe de séjour appliqués par les communes françaises !

Historique de la taxe de séjour

Comme toute loi, elle évolue dans le temps… Voici un rapide résumé des dernières années.

Créée par la loi du 13 avril 1910, la taxe de séjour est instituée à l’initiative des communes réalisant des dépenses favorisant l’accueil des touristes. À l’origine, elle pouvait être instituée uniquement par les stations classées de tourisme. Cette possibilité a été élargie aux communes de montagne en 1985, puis aux communes littorales en 1986, aux communes réalisant des actions de promotion touristique en 1988 et, enfin, aux communes réalisant des actions de protection et de gestion de leurs espaces naturels en 1995. Depuis elle s’est largement généralisée dans un grand nombre de communes par délibération municipale.

La Réforme de 2015

Le Gouvernement a proposé, dans le cadre de la loi de finances pour 2015, une refonte de la taxe de séjour et de la taxe de séjour forfaitaire en poursuivant trois objectifs :

• une meilleure adaptation du barème tarifaire (rehaussement des plafonds tarifaires, création d’une tranche supplémentaire pour les palaces, prise en compte de nouvelles catégories d’hébergements) ;
• une simplification des écritures (limitation du nombre d’exonérations, clarification de la distinction entre dispositions légales et règlementaires, etc.) ;
• le renforcement des moyens de recouvrement de l’imposition par les collectivités territoriales.

La Réforme de 2016

Des ajustements ont été opérés l’année suivante et introduits dans la loi de finances initiale et rectificative de 2016. Ces ajustements concernent :

• l’introduction d’une date limite pour les délibérations relatives aux tarifs applicables (adoption avant le 1er octobre N, pour application au 1er janvier N+1) ;
• les précisions quant à la hiérarchie à respecter entre les tarifs adoptés pour des hébergements de même nature (par exemple, le tarif de la taxe de séjour appliqué à un hôtel de tourisme 2 étoiles doit être supérieur à celui appliqué dans un hôtel de tourisme 1 étoile).

La Réforme de 2017

Des nouveautés ont été introduites lors de la loi de finances rectificative de 2017 :

• la taxation proportionnelle des hébergements en attente de classement ou sans classement;
• la revalorisation de certaines limites tarifaires ;
• l’obligation de collecter la taxe de séjour pour les plateformes de réservation en ligne (les OTA comme Airbnb, Abritel, Booking, Tripadvisor…)

A partir de quand la taxe de séjour s’applique-t-elle ?

D’une manière générale, il faut retenir que depuis le 1er janvier 2016, c’est la délibération du conseil municipal qui fixe les tarifs de la taxe de séjour sur la commune où est proposé le logement « meublé de tourisme ». Cette délibération doit être prise avant le 1er octobre de l’année pour être applicable à compter de l’année suivante. La loi de finances rectificative pour 2016 a confirmé le caractère reconductible des délibérations.

La loi de finances rectificative pour 2017 a introduit la taxation proportionnelle pour les hébergements sans classement ou en attente de classement à compter du 1er janvier 2019. Dès lors, les collectivités doivent adopter un taux compris entre 1 % et 5 % qui sera appliqué au coût de la nuitée par personne. À défaut de délibération avant le 1er octobre 2018, aucun touriste séjournant dans un hébergement non classé ne sera soumis à la taxe de séjour sur ces catégories d’hébergement.

A retenir :
Pour l’année 2019, pour savoir si la taxe de séjour s’applique sur votre commune il suffit de savoir si votre commune (ou votre communauté de communes, EPCI) a voté une délibération avant le 1 octobre 2018.

Que doit préciser la délibération de la commune ?

La délibération du conseil municipal de la commune ou de la communauté de communes doit porter sur plusieurs éléments indispensables pour l’application de cette taxe de séjour :

La détermination du régime fiscal

Deux possibilités :

• Soit la taxe  est « au réel », dans ce cas la taxe de séjour est établie directement sur les personnes hébergées qui ne sont pas domiciliées dans la commune ou sur le territoire du groupement et qui n’y possèdent pas de résidence à raison de laquelle elles sont redevables de la taxe d’habitation.

• Soit la taxe est « forfaitaire », dans ce cas la taxe de séjour est due par les logeurs (les propriétaires). Son montant est calculé en fonction de la capacité d’accueil de l’hébergement et de sa période d’ouverture incluse dans la période de perception (cf. les exemples à suivre).

La collectivité ou le groupement de communes ne peut appliquer qu’un seul des deux régimes d’imposition à chaque nature d’hébergement à titre onéreux (hôtels de tourisme, résidences de tourisme, meublés de tourisme, etc.). Ainsi le « panachage » des deux régimes pour une même nature d’hébergement est interdit. Par exemple, soit le régime au réel, soit le régime au forfait peut être appliqué pour l’ensemble des meublées de tourisme indépendamment de leur catégorie tarifaire.

Les tarifs

Les tarifs et le taux sont déterminés par délibération du conseil municipal ou de l’organe délibérant, (prise avant le 1er octobre pour une application à compter du 1er janvier de l’année suivante), conformément au barème légal applicable à chaque nature et à chaque catégorie d’hébergement.

La taxe est applicable, quelle que soit la nature de l’hébergement touristique à titre onéreux, pendant la période de perception fixée par la commune ou la communauté de communes. Les cas d’exonération prévus par le législateur sont fonction de la situation des personnes hébergées et ne s’appliquent que dans le cas d’une taxation au réel.

Voici les tarifs indicatifs pour la catégorie des « meublés de tourisme » qui concerne notre activité de locations saisonnières. Ils sont donnés aux communes pour définir leur politique tarifaire de la taxe de séjour. Il s’agit d’un tarif par personne et par nuitée.

Tarifs applicables en 2018 :

Tarifs applicables en 2019 :

Ces tarifs sont réévalués chaque année en lien avec le taux de croissance de l’indice des prix à la consommation (hors tabac).

(Mise à jour du 15/01/21) Tarifs applicables en 2021 :

Les modalités de calcul de la taxe de séjour à la proportionnelle pour les hébergements non classés ont été modifiées au niveau national par la Loi de Finances pour 2021 n° 2020-1721 du 29 décembre 2020  publiée le 30 décembre 2020.

Le plafond du tarif de la taxe proportionnelle pour les meublés non classés était de 2,30 € par personne et par nuit, il passe désormais au tarif  de 2,35 € par personne et par nuit, ce prix correspond au tarif maximum voté par la collectivité en 2021 (inchangé depuis 2019).

Cette nouvelle disposition nationale entre en vigueur au 1er janvier 2021. 

Pour rappel, depuis janvier 2019,  le tarif de la taxe de séjour, pour les meublés non classés, se calcule à partir du montant du séjour, il est de 3% du prix de la nuit par occupant avec désormais un maximum de 2,35 €.

Comme vous pouvez le constater l’évolution des tarifs indicatifs applicables en 2019 concerne uniquement la catégorie « hors classement en meublé de tourisme ou en attente de classement ».

Le taux des meublés « sans classement »

Depuis le 01/01/19, il est indiqué en pourcentage du tarif de la nuitée mais reste plafonné au plus bas des deux tarifs suivants (voir nos exemples de calculs plus bas) :

• le tarif le plus élevé adopté par la collectivité ;
• le tarif plafond applicable à la catégorie de tourisme 4 étoiles (soit 2,35€ en 2021).

Notez ici l’impact fiscal de ne pas être classé « meublé de tourisme » :
Depuis le 1er janvier 2019, les logements « non classés » doivent supporter la même taxe de séjour maximale qu’un meublé de tourisme « 4 étoiles » !

Je ne vois pas très bien les raisons du gouvernement de motiver les propriétaires à faire classer leur meublé de tourisme mais voici une raison supplémentaire, qui vient se rajouter au bénéfice de l’abattement de 71% au lieu de 50% dans le cas des revenus en BIC (loi de finances 2010), qui devrait vous motiver à étudier la question d’un classement de votre meublé de tourisme…

La période de perception

La commune ou le groupement doit se prononcer sur la durée de la période qui peut couvrir toute l’année ou une partie seulement de celle-ci en une ou plusieurs périodes.

Les exonérations possibles

Dans la taxation au réel, les vacanciers qui peuvent bénéficier d’une exonération sont :

• Les personnes mineures
• Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés dans la commune
• Les personnes qui occupent des locaux dont le loyer est inférieur à un montant que le conseil municipal détermine
• Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire

Dans la majorité des cas de la location de vacances, je pense qu’on peut résumer cette exonération uniquement aux personnes mineures…

A qui les collectivités doivent-elle transmettre leurs délibérations ?

Il convient de rappeler que pour être exécutoires, les délibérations du conseil municipal et des organes délibérants des groupements de communes doivent être publiées ou affichées mais également transmises au représentant de l’État qui effectue un contrôle de légalité.

Les collectivités doivent accéder à l’application « OCSITAN » afin de saisir les informations contenues dans les délibérations liées à la taxe de séjour. Cette application permet aux collectivités qui ont institué la taxe de séjour de déclarer :

• le régime d’imposition (au réel ou au forfait) adopté ;
• pour les EPCI (groupement de communes), le périmètre d’application de la délibération ;
• les tarifs, le taux ainsi que la période de perception ;
• le loyer en deçà duquel les personnes séjournant dans un établissement sont exonérées de taxe de séjour.

J’imagine que c’est à partir de cette déclaration officielle des collectivités locales que les sites de réservations en ligne (OTA) doivent obligatoirement appliquer leur responsabilité de recouvrir la taxe de séjour en adéquation avec les délibérations des collectivités locales…

Malgré de nombreuses recherches et questionnements de certains sites (Airbnb et Abritel) je n’ai pas pu obtenir de confirmation de leur part sur ce mode de fonctionnement…

J’imagine que les très nombreux dysfonctionnements de recouvrement de la taxe de séjour que nous sommes nombreux à identifier sur nos annonces sur ces sites proviennent d’une mauvaise utilisation de ce service de déclaration. A qui la faute ? Les communes et/ou les OTA ?

Reste que d’après la loi, le recouvrement des taxes de séjour depuis le 1 er janvier 2019 depuis les sites de réservations en ligne est sous leur responsabilité… En clair, si je ne m’abuse, s’ils font une erreur dans l’encaissement de la taxe de séjour c’est eux seuls qui devront la régulariser. Le propriétaire ne pourra pas être tenu pour responsable. On n’a pas fini d’en parler sur les différents forums…

Exemples concrets de la taxe de séjour

Afin de vous aider à mieux comprendre les grands principes de cette taxe de séjour, voici quelques exemples qui devraient couvrir votre situation.

Comment se calcule la taxe de séjour forfaitaire ?

Nous avons vu en introduction qu’une faible proportion des communes (moins de 10%) ont adopté une taxe de séjour forfaitaire. Pour information voici comment ces communes calculent cette taxe au forfait qui vous sera adressée en fonction de chaque situation :

• La capacité maximale d’accueil (déclaré lors de votre enregistrement) ;
• Le nombre de nuitées taxables selon la période d’ouverture de l’établissement comprise dans la période de perception qui permettra d’appliquer le taux d’abattement à la capacité d’accueil déterminée par la délibération de la commune ou du groupement ;
• Le tarif applicable.

Voici un exemple plus parlant 😉 :

Votre meublé de tourisme est classé deux étoiles.
Il a une capacité d’accueil maximale reconnue de 10 personnes.
Il est proposé à la location saisonnière du 1er avril au 30 septembre, soit 183 nuitées possibles.
Le tarif de la taxe de séjour applicable sur votre commune pour la catégorie 2 étoiles est de 0,90€/personne/nuitée avec un abattement fixé à 30% et une période de perception annuelle (délibération du conseil municipal de votre commune ou groupement de communes).

Ce qui donne :

• Capacité d’accueil maximale : 10
• Tarif : 0,90€
• Nombre de nuitées pendant la période d’ouverture compris dans la période de perception : 183
• Capacité d’accueil après abattement : 10-30% = 7
• Calcul de la taxe forfaitaire annuelle : 7 x 0,90€ x 183 = 1.152,90€

Dans cet exemple, le propriétaire concerné par une taxe de séjour forfaitaire devra verser au comptable local le montant de 1.152,90€ selon le calendrier fixé par le conseil municipal ou l’organisme en charge (Officie du tourisme du groupement local par exemple).

Comment se calcul la taxe de séjour au réel ?

Il vous suffit de vous reporter à la délibération de votre commune (ou groupement de communes) pour connaître :

• Le tarif appliqué suivant votre niveau de classement
• La période de recouvrement (annuelle ou saisonnière)
• Les éventuelles exonérations (généralement les mineurs ne sont pas pris compte)
• Le calendrier des versements à effectuer

A partir de ces éléments, il vous suffit de faire le calcul suivant :

(Nombre de nuitées par adultes, louées sur la période de recouvrement) X (Tarif applicable sur votre niveau de classement)

Taxe de séjour au réel pour les meublés de tourisme « sans classement »

(ou en attente de classement)…

On l’a vu plus haut, c’est la grande nouveauté en 2019…
C’est là que les choses peuvent se compliquer… Accrochez-vous…

Exemple 1 :

4 personnes séjournent dans un meublé de tourisme non classé dont le loyer est fixé à 150€/nuit. La commune a adopté le taux de 5% et le tarif maximal voté est de 4€*

* Le tarif maximal adopté par la commune (4€) est supérieur au tarif plafond applicable à la catégorie « 4 étoiles » (2,35€), la taxe de séjour est donc plafonnée à 2,35€ par personne et par nuit.

1/ La nuitée est ramenée au coût par personne (que ces personnes soient assujetties ou exonérées, donc incluant les mineurs) :

150€ / 4 = 37,50€ (coût de la nuitée par personne)

2/ La taxe est calculée sur le coût de la nuitée recalculée (plafond applicable de 2,35€)* :

5% de 37,50€ = 1,88€ (par nuitée par personne)
Comme 1,88€ < 2,35€, le taux a retenir est de 1,88€

3/ Chaque personne assujettie (en principe uniquement les adultes) paye la taxe :

• Si 4 adultes, la taxe de séjour à collecter sera de :

1,88€ x 4 = 7,52€ par nuitée pour le groupe

• Si 2 adultes et 2 enfants mineurs, la taxe de séjour à collecter sera de :

1,88€ x 2 = 3,76€ par nuitée pour le groupe

Exemple 2 :

4 personnes séjournent dans un meublé de tourisme non classé dont le loyer est fixé à 800€/nuit. La commune a adopté le taux de 5% et le tarif maximal voté est de 4€*

* Le tarif maximal adopté par la commune (4€) est supérieur au tarif plafond applicable à la catégorie « 4 étoiles » (2,35€), la taxe de séjour est donc plafonnée à 2,35€ par personne et par nuit.

1/ La nuitée est ramenée au coût par personne (que ces personnes soient assujetties ou exonérées, donc incluant les mineurs) :

800€ / 4 = 200€ (coût de la nuitée par personne)

2/ La taxe est calculée sur le coût de la nuitée recalculée (plafond applicable de 2,30€)* :

5% de 200€ = 10€ à plafonner
Comme 10€ > 2,35€, le taux a retenir est de 2,35€

3/ Chaque personne assujettie (en principe uniquement les adultes) paye la taxe :

• Si 4 adultes, la taxe de séjour à collecter sera de :

2,35€ x 4 = 9,40€ par nuitée pour le groupe

• Si 2 adultes et 2 enfants mineurs, la taxe de séjour à collecter sera de :

2,35€ x 2 = 4,70€ par nuitée pour le groupe

Exemple 3 :

4 personnes séjournent dans un meublé de tourisme non classé dont le loyer est fixé à 600€/nuit. La commune a adopté le taux de 5% et le tarif maximal voté est de 4€*

* Le tarif maximal adopté par la commune (1,50€) est inférieur au tarif plafond applicable à la catégorie « 4 étoiles » (2,35€), la taxe de séjour est donc à 1,50€ par personne et par nuit.

1/ La nuitée est ramenée au coût par personne (que ces personnes soient assujetties ou exonérées, donc incluant les mineurs) :

600€ / 4 = 150€ (coût de la nuitée par personne)

2/ La taxe est calculée sur le coût de la nuitée recalculée (plafond applicable de 2,30€)* :

5% de 150€ = 7,50€ à plafonner
Comme 7,50€ > 1,50€, le taux a retenir est de 1,50€

3/ Chaque personne assujettie (en principe uniquement les adultes) paye la taxe :

• Si 4 adultes, la taxe de séjour à collecter sera de :

1,50€ x 4 = 6,00€ par nuitée pour le groupe

• Si 2 adultes et 2 enfants mineurs, la taxe de séjour à collecter sera de :

1,50€ x 2 = 3,00€ par nuitée pour le groupe

😱 Vous voyez ici toute la difficulté pour les sites de réservation en ligne de calculer automatiquement cette taxe de séjour… 😱

Vous êtes encore avec nous ??

Si c’est le cas, c’est une bonne chose :

Questions diverses

Quand la taxe de séjour doit-elle être perçue ?

La taxe de séjour doit être perçue avant le départ des vacanciers quand bien même le paiement du loyer serait différé. Il est possible de l’encaisser à la réservation, à l’entrée dans les lieux, ou avant leur départ.

Par ailleurs, même si au moment de la réservation, le montant définitif de la taxe de séjour n’est pas connu, seul le tarif voté pour l’année considérée doit être appliqué. Ainsi, pour éviter d’afficher dans leur facturation une taxe de séjour qui peut être modifiée à la hausse ou à la baisse, de nombreux professionnels proposent de régler la taxe de séjour au moment du séjour. Dans le cas d’un séjour au prix « tout compris », le code du tourisme prévoit expressément la possibilité de réajuster les prix en cas de variation des taxes touristiques. Si le professionnel n’est pas tenu de répercuter une éventuelle hausse de la taxe de séjour sur ses clients, cette hausse sera dans ce cas à sa charge, compte tenu du caractère impératif des tarifs votés par les collectivités.

Personnellement, je pense qu’il est judicieux de réclamer cette taxe de séjour dès la réservation. Il me semble difficile de récupérer cette taxe le jour du départ. Mieux vaut avertir le locataire de cette taxe, en amont de la réservation, pour leur éviter une mauvaise surprise et risquer de les mécontenter au moment du départ.

Les centrales de réservations sont-elles obligées d’encaisser la taxe de séjour ?

La réponse est « Oui » : l’article 45 de la loi de finances rectificative pour 2017 contraint les plateformes qui agissent pour le compte de loueurs non professionnels et qui sont intermédiaires de paiement à collecter et à reverser à la collectivité la taxe de séjour à compter du 1er janvier 2019. Ils sont préposés au recouvrement et à l’exécution des formalités déclaratives correspondantes.

Comment sont taxés les gîtes ?

Il y a souvent un amalgame avec le terme de « Gîte ». La notion de « Gîte » provient de la marque Gîtes de France® qui labellise les hébergements selon les critères définis par la charte qualité de la marque elle-même. Un gîte est donc par définition un meublé de tourisme et à ce titre il rentre mécaniquement dans cette catégorie de la taxe de séjour.

Il n’existe aucune équivalence automatique entre les épis (Gîtes de France®) et les étoiles du Meublé de Tourisme (classement du code du Tourisme). En clair, tous les hébergements marqués (épis Gîtes de France®, label Clévacances®, label accueil paysan, etc…) dès l’instant où ils ne font pas l’objet d’un classement « Meublé de Tourisme » prévu par le code du tourisme sont taxés selon le taux adopté par la collectivité applicable aux hébergements en attente de classement ou sans classement.

Pour être encore plus clair, si votre location de vacances est classée par « Gîte de France » 4 épis et que vous n’avez pas demandé en plus le classement en « Meublé de tourisme », vis à vis du législateur votre location de vacances est qualifiée comme un meublé de tourisme « sans classement » avec la taxe de séjour qui va avec (c’est à dire le taux maximal).

Comment faire classer son meublé de tourisme ?

Vous trouverez la liste des organismes accrédités par « Atout France » sur leur site :

Lien utile : « Le site Atout France – Meublés de Tourisme »

Pour en savoir plus sur le classement des Meublés de tourisme, vous pouvez aussi consulter notre précèdent article sur le sujet :

Lire : « Pourquoi faire classer son meublé de tourisme ? »

Un mobil-home sur un camping est-il redevable de la taxe de séjour ?

Les mobil-homes sont passibles de taxe d’habitation dès lors qu’ils sont « simplement posés sur le sol ou sur des supports de toute nature et qui ne disposent pas en permanence de moyens de mobilité ».

En fonction de sa localisation, ils peuvent être considérés dans la catégorie « Terrain de camping » et non « Meublé de tourisme ». Pour vous en assurer, le cas échéant, contactez le gérant de votre emplacement.

Le cas des chambres d’hôtes

Le principe de la taxe de séjour est le même que pour les meublés de tourisme sauf qu’ils sont dans la catégorie « chambres d’hôtes » et bénéficient d’un barème dédié à leur activité généralement plus proche de celle des « hôtels ». Ils ont leur propre barème décidé par leur collectivité locale.

Si vous n’avez pas eu le courage de tout lire, c’est dommage… on a fait de notre mieux pour ne retenir que les points les plus importants du document officiel de 66 pages…

4 CONSEILS A RETENIR

Contactez votre commune (ou groupement de communes)

Cela vous permettra de savoir si une délibération concernant l’application de la taxe de séjour a été votée avant le 01/10/2018 sur le territoire de votre location pour application au 01/01/2019. Si c’est le cas, récupérez les conditions d’application et assurez vous d’être en règle :

• Vérifiez que vous avez bien déclaré votre meublé de tourisme ;
• Demandez votre numéro d’enregistrement (à publier sur toutes vos annonces) si ce dernier est rendu obligatoire par votre commune ;

Vérifiez l’impact de votre classement sur le barème de votre taxe de séjour !

La grande nouveauté en 2019 concerne les logements de tourisme non classés (ou en attente de classement) ! Ils sont mécaniquement taxés entre 1% et 5% du tarif de la nuitée tout en étant plafonné au tarif le plus élevé adopté par la collectivité (niveau 4 étoiles, soit 2,35€/nuit/adulte pour 2021).

Si vous être concerné, il peut être financièrement intéressant pour vous de demander votre classement « Meublé de Tourisme » (organisme « Atout France ») afin de réduire cette taxe de séjour en 2020…

Concernant vos réservations en provenance des sites de réservations

Le recouvrement de la taxe de séjour est sous leur responsabilité. De votre côté, vous ne devez déclarer que les taxes de séjour des réservations faites en direct. Dans les faits, de nombreux bugs existent sur le mode de facturation de cette taxe de séjour par les sites de réservation. Mieux vaut tester vos annonces et les alerter (par écrit) en cas d’oubli ou d’erreur en leur rappelant leurs obligations. Rappelez vous que les écrits restent…

2019 sera-t-elle une année de transition ?

Visiblement l’application de ces nouvelles obligations concernant la taxe de séjour, en particulier pour les sites de réservations en ligne, est bien difficile à mettre en place…

Nous pouvons espérer une certaine compréhension des collectivités concernant une régularisation en cas de contrôle mais malgré tout les sanctions risquent de tomber pour les propriétaires qui ne respecteront pas leurs obligations.

EN CONCLUSION

Dans le contexte actuel concernant la pression fiscale, voici un nouveau sujet qui risque de faire couler beaucoup d’encre dans la communauté des propriétaires de location de vacances…

Pour ma part, je trouve normal de clarifier les choses et de participer à l’effort de nos collectivités pour améliorer l’accueil des touristes du moment où cette taxe, d’un montant acceptable pour nos vacanciers, reste simple à gérer et que tous les propriétaires soient à la même enseigne. Malheureusement, l’expérience nous a déjà démontré que ce sont souvent les propriétaires les plus honnêtes qui sont les premiers pénalisés par leur bonne foi…
A suivre…

Je tiens une nouvelle fois a rappeler que cet article qui interprète et résume le guide pratique de la « Taxe de Séjour » édité par le Ministère de l’Economie et des Finances, a pour seul effet d’attirer votre attention sur les changements que nous allons subir et ne saurait engager notre responsabilité. Il est fortement recommandé de contacter votre Mairie et votre centre des impôts pour vous assurer d’être en conformité vis-à-vis des délibérations locales !

Lire : « Le guide pratique officiel de la « Taxe de Séjour »

TAXE DE SEJOUR - LE GUIDE 2021

Benoît.
Avec l’aimable contribution d’André et de Jean-Pierre.

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Andrew

L’article est trés interessant, même si j’étais au courant de 80% des éléments, j’ai malgré tout raffraichi et amélioré mes onnaissances en la matiére.
Andre

Pascal

Quelques remarques et compléments sur cet excellent article: – La taxe de séjour forfaitaire est un véritable scandale. Elle ne tient aucun compte du niveau de fréquentation réel de votre hébergement. Elle est heureusement très minoritaire. Dans le cas où vous en seriez victime rapprochez-vous de vos offices du tourisme pour exercer le lobbying ad ‘hoc au niveau des municipalités (ou communauté de communes) responsables pour les faire évoluer vers la taxation au réel. – Je rejoins le signataire de l’article sur le fait que la taxe de séjour doit apparaitre dès la réservation dans le calcul du prix pour… Lire la suite »

isabelle philbert

Bonjour,
Je suis propriétaire et loue mon appartement quelques semaines à la saison d’hiver mais je passe par un intermédiaire : une agence immobilière. Cette agence prospecte, loue pour notre compte et encaisse avant de nous reverser un loyer, commission déduite. (mandat de gestion)
Dans ces conditions, qui doit payer la taxe de séjour (forfaitaire dans cette commune) ? nous propriétaires loueurs ou notre agence immobilière qui dispose d’un mandat de gestion ???

Cordialement,
I. Philbert

Valsorgues

Bonjour, effectivement le calcul de la taxe de séjour est devenu un « casse tête  » pour les Non classé.
Nous avons donc fait appel au Cabinet In Auris qui nous ont accompagné dans cette démarche et qui ont été de très bon conseil.

bruschini

Bonjour un étudiant paie t il la taxe de séjour. Merci de me renseigner. Bien cordialement

lagnose

Prenons le cas d’une ville comme Ajaccio où la taxe de séjour pour un meublé non classé a augmenté en1 an de plus de 300%, oui en 1 an elle est passé de 0,60 à 2€37, et donc pour un séjour de 10 jours pour 2 personnes, elle passe de 12€ en 2018 à 47€40 en 2019 !,Conseillez vous de faire payer le prix à l’arrivée en l’annonçant sur l’annonce ou d’inclure le prix de cette taxe dés le départ en augmentant nettement le prix de la location en indiquant sur l’annonce que le prix est TTC. Merci.

Martine RANC

Bonjour à tous,
Je suis allé vérifier les taxes su Ha et je viens de voir le taux qu’ils vont appliquer à notre maison : 5.5 % c’est complètement faux.
Peut on la faire corriger ? Merci d’avance

TROLONG MICHEL

Il faut apporter une précision à l’attention de vos lecteurs au sujet de votre article très complet sur la taxe de séjour mais qui indique à tort que la responsabilité de l’hébergeur ne saurait être engagée en cas d’erreur sur le montant réel de la taxe de séjour collectée par les plateformes spécialisées en tant qu’intermédiaires de paiement » ! En réalité, bien que les plateformes, pour leur part, soient responsables de la perception de cette taxe, le loueur restera tenu de corriger, face à l’administration locale (commune ou intercommunalité) lorsque elle en aura connaissance, les erreurs ou manquement lors… Lire la suite »

Gimer

Bonjour à tous, une question pour Benoit et toute personne avisée, concernant cette taxe: Je suis gérant d’une SCI familliale qui loue aux vacanciers. Ma commune me la prélève depuis 3 ans par forfait annuel. La SCI est enregistrée au greffe/fisc etc… en tant que meublé pour location saisonnière. J’ai appelé Abritel à ce sujet: ils m’ont dit que je n’avais rien à renseigner sur leur site dans la mesure où ma commune me prélevait, et que Abritel en avait connaissance !? Ma commune aurait donc déclaré aux sites de locations cette situation ? Si tel est le cas, que… Lire la suite »

Claudie Baloy

Etant donné que mon annonce est sur d’autres sites depuis 2 ans, je déclare ma taxe de séjour régulièrement à la mairie qui me sollicite tous les 3 mois. Donc je suis en règle.

Patrice PERRIN

Bonjour à tous,

Merci LVP pour cet article que j’ai lu avec attention et qui m’a permis de constater combien les choses sont compliquées en fonction des choix différents des collectivités.

Pour ce qui me concerne c’est très simples, classé 4 étoiles, 1.15 € / nuitée, je collecte, je paie tous les semestres, étant en SCI aux BIC, pas de taxe foncière, je trouve normale cette contribution aux équipements des collectivités pour les investissements, travaux et fonctionnement du tourisme.

Pour moi tout est clair et net ce qui rend les démarches simples.

Pierre BARNIER

J’ai assisté hier à une réunion de notre interco sur la taxe de séjour. De nombreux points abordés sont sans réponses. Ce ne sont pas toutes les plateformes de réservations en lignes qui récupèrent la taxe de séjour? Y a t il des listes des acteurs du numériques censés collecter la taxe dans le cas ou elle encaisse les séjours? Si c’est un prestataire qui fait pour eux la collecte qui règle la taxe de séjour?? AirBnB à régler leur premier versement de 2018 à notre interco. Une somme et un point c’est tout aucun détails sur les nuitées et… Lire la suite »

Olivier

Merci pour cette longue et complète synthèse concernant le fonctionnement de la taxe de séjour pour les locations de vacances. J’ai lu beaucoup de choses mais là visiblement c’est fiable avec le lien vers le texte officiel du législateur pour répondre à nos doutes sur votre interprétation. Reste que dans son application, c’est loin d’être aussi « simple ». Les sites comme Airbnb, Abritel, Booking sont incapables de faire tous ces calculs de taxes en fonction de chaque situation, même si les mairies ont fait leur job de déclarer leurs barèmes… Les systèmes de ces grandes centrales mondiales ne sont pas prêt… Lire la suite »

C. d'ANGELI

Bonjour, Très intéressant, mais j’ai une question qui n’a pas trouvé sa réponse ici, et un exemple pour modérer ce qui est dit concernant les meublés non classés : Ma commune taxe au forfait. Comment puis-je défalquer de ce forfait les taxes (récupérées sur mon loyer ?) encaissées par Airbnb sur les semaines louées par leur intermédiaire ? Pourquoi devrais-je les payer deux fois ??? J’ai consulté ma commune l’automne dernier concernant cette hausse sur les meublés non classés, et nous avons fait ensemble des simulations pour 2019. Dans mon cas, la taxe revient à un prix qui se situe… Lire la suite »

– NOS CONSEILS POUR BIEN RÉSERVER AVEC LVPDIRECT – 

C’est décidé, pour vos prochaines vacances vous allez louer le logement qui vous convient vraiment, selon vos propres critères !

Il vous reste quelques appréhensions ou inquiétudes face aux nombreuses propositions visibles sur Internet ?

Voici quelques bons conseils et les pièges à éviter pour que vos vacances restent un moment de détente privilégié.

 

Vous avez opté pour la location de particulier à particulier, c’est le bon choix !

LVPDIRECT est un groupement associatif de propriétaires refusant le diktat des sites commerciaux qui profitent de l’engouement de la location de vacances pour s’enrichir sur le compte des propriétaires et des vacanciers… Nous souhaitons rester fidèle à l’ADN de notre activité : la relation entre particuliers, offrant un site humain qui laisse place aux échanges entre vacanciers et propriétaires tout en facilitant leur mise en contact via internet.
•  Nous vous proposons une sélection de propriétaires respectueux : notre charte de confiance est un gage de qualité, de sérieux et de fiabilité.
•  Chaque propriétaire annonçant sur notre site doit prouver son identité et que le bien qu’il propose lui appartient : Cela limite grandement les risques de fausses annonces !
•  Chaque propriétaire reste votre unique interlocuteur. LVPDIRECT n’est pas le mandataire du propriétaire et n’intervient aucunement dans le processus de réservation.

 

Vous pouvez facilement vérifier par vous même certaines informations

• Chaque bien doit être présenté le plus précisément possible avec une description de l’emplacement, de sa nature (maison, appartement…) le nombre de pièces, chambres, salle de bain, WC, la surface habitable, annexes, couchages…
• Ayez le réflexe de contacter le propriétaire pour lui poser toutes les questions nécessaires concernant les équipements et les prestations du logement. Vérifiez avec lui la disponibilité et la compatibilité de ce bien avec vos attentes, la proximité des activités et des centres d’intérêt recherchés. Vous pouvez aussi demander d’autres photos si besoin…
• Consultez la réputation de la location sur internet à partir de son nom si c’est possible : Les avis laissés par les vacanciers précédents sur différents sites d’annonces donnent généralement une bonne indication sur la qualité de la location et des relations avec le propriétaire. C’est aussi un très bon moyen de comparer les prix entre les différents sites en sachant que certains facturent des frais de réservation pouvant dépasser 15% du prix du loyer !

 

Si vous décidez de réserver, vous êtes en droit d’exiger de la part du propriétaire un contrat de location qui doit contenir au minimum :

•  Votre nom et les dates de votre réservation,
•  Les coordonnées exactes du propriétaire et les moyens de le contacter : mail, téléphone…
•  L’adresse précise du logement,
•  Le descriptif complet de la location,
•  Le montant total du loyer (charges comprises ou pas, frais de ménage et /ou les éventuels coûts à votre charge) ainsi que le montant des arrhes ou acompte.
•  Le montant de la caution,
•  Les modalités de ces paiements.

Votre réservation sera validée après avoir renvoyé un exemplaire de ce contrat signé par les deux parties et le paiement des arrhes (ou acompte).

Un état des lieux doit être fait à votre arrivée lors de la remise des clefs, ainsi qu’à votre départ pour éviter toute contestation par la suite.

Les conditions de la restitution de la caution doivent être clairement stipulées dans le contrat de location. 

Emportez le contrat de location avec vous pour avoir sous la main toutes les informations qui vous ont été indiquées.

De votre côté, en bon chef de famille ou de groupe, veillez à faire respecter les lieux et le voisinage pour que tout se passe dans la joie et la bonne humeur !

La location de vacances entre particuliers, c’est avant tout une relation de confiance et de respect mutuel qui doit être accompagnée d’un comportement responsable de part et d’autre.

– SIGNALER UNE ANNONCE – 

 
👉 Nous attachons une grande importance à la qualité des annonces proposées sur notre site. Si malgré notre vigilance vous estimez que cette annonce n’est pas légitime, merci de nous le signaler en précisant les raisons. Nous contacterons directement son propriétaire pour étudier avec lui les raisons de vos doutes.

  • Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.

– BESOIN D’AIDE –

Avez-vous consulté la rubrique « Besoin d’aide » présente dans votre espace membre ?
👉 La réponse à votre question attend peut-être votre lecture…

Si malgré tous nos efforts dans la rédaction de ces guides vous n’avez pas trouvé la réponse à votre question, contactez-vous. Nous vous aiderons à trouver une solution adaptée à votre situation.

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